"Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile."
En toute discrétion, ce roman nous emmène en voyage avec Arnljotur. Un voyage pour rejoindre un monastère et sa roseraie délaissée, mais surtout un voyage intérieur pour ce jeune homme dont la vie a basculé deux fois en peu de temps.
Un livre sur le deuil, la différence, le rôle du père, l'amour...et bien d'autres choses encore.
Une écriture toute simple et pudique qui laisse pourtant ressortir de nombreux sentiments et émotions. On suit Arnljotur dans son cheminement, de ses conversations téléphoniques culinaires avec son père, aux découvertes cinéphiles avec le frère Thomas, sans oublier la rencontre avec sa fille Flora Sol.
De la poésie aux douces odeurs de cuisine et de roses.
Je n'ai pas été sensible à la poésie de ce roman. J'ai attendu jsuqu'au bout qu'il commence.
RépondreSupprimerton résumé me fait penser à un autre roman sur les mêmes thèmes, qu'on m'a offert pour un anniversaire : La grand-mère de JAde, de Frédéric deghelt ...
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