lundi 29 juillet 2013

"Les dinosaures de l'espace" de Pranas T.Naujohaitis

"On vous a menti, les dinosaures n’ont pas disparu, ils sont juste partis vivre dans une autre galaxie. 
On les appelle maintenant les « Dinosaures de l’espace »."

Une petite BD rigolote découpée en 3 histoires très courtes : "Salades contre burgers", "D'horribles aliens venus d'ailleurs" et "La grande course de l'espace".
Le thème des dinosaures est sûr de plaire aux garçons!
Il s'agit d'une BD "Balloon Toons" : simple et facile à lire, elle est parfaite pour faire découvrir la BD aux enfants. Les dessins sont agréables et très colorés. Les histoires sont amusantes.

Mon fils a bien aimé ce livre : "Les blagues et les dinosaures sont drôles, surtout dans la première histoire!"

Merci à Babelio et aux éditions Didier jeunesse pour ce partenariat qui a ravi mon fiston!

vendredi 3 mai 2013

"Chouette, une ride" de Agnès Abécassis

"Jusqu'à présent, ma vie était hyper plan-plan. Genre marmots, boulot, dodo, sauf que pour moi, le boulot ça se passe à la maison, scotchée à un clavier d'ordinateur. Ben oui, mon job, c'est écrivain (célèbre).

Mais dernièrement, tout a basculé: un beau gosse dans la rue m'a appelée "madame"; il m'a fallu une traduction simultanée pour comprendre ce que me disait une ado; une vendeuse mielleuse m'a suggéré une crème anti-âge; J'ai surpris des copines en train de trafiquer leur date de naissance. Et là, d'un coup, j'ai réalisé que j'avais déjà trente-six ans. C'est-à-dire, techniquement, presque quarante. Donc bientôt cinquante. A votre avis, je fais quoi? Je déprime ou je positive?
"

C'est simple, c'est drôle, c'est nous!
Agnès Abécassis a le chic pour écrire ce que nous vivons, les tribulations de nos esprits.
Du réveil matin à la séance de massage, je me suis crue au boulot à midi avec les copines!!!
Je me suis vraiment délectée de la première partie.
Après le mariage, je me suis un peu ennuyée. C'est trop lourd et moins quotidien...

Il en reste tout de même un bon moment de détente...un peu de légèreté ne fait pas de mal!

"En quoi une petite ride empêche-t-elle de vivre ? L'âge n'est pas une maladie, au contraire, c'est la récompense d'être parvenu à exister."

"Rani" de Jean Van Hamme

"Elle est belle, elle est sensuelle, elle est insoumise. Mais qui est-elle? 
Dans la France de 1743, tandis que la guerre fait rage, Jolanne de Valcourt, accusée à tord d'avoir trahi son pays, est jetée dans le tumulte du siècle : condamnée à mort, transformée en brigande, patronne de lupanar, traquée, elle échoue en Inde, pays de tous les possibles. Là elle deviendra la reine d'un petit royaume, Sandrapur, sous le nom de rani Jolanne....
Trahison, amour, vengeance... Dans la lignée des grands romans d'aventures, Rani est avant tout le portrait d'une époque pleine de bruit et de fureur. Les chevaux galopent, les pistolets crépitent, les voiles claquent, l'Inde mystérieuse s'offre à nous et l'amour règne en maître. Rani Jolane, comme jadis Angélique, marquise des Anges, est de ces héroïnes qu'on n'oublie pas et qui font battre le cœur."

 J'ai reçu ce livre il y a un an et demi et je ne l'ai ouvert que ce mois-ci...Clairement, je ne l'aurai pas acheté ou emprunté moi-même. L'auteur est connu pour ses BD à succès (Thorgal, XIII, Largo Winch, etc.) mais la couverture et la quatrième de couverture ne m'attiraient pas du tout.
J'ai fini par me lancer et j'ai avalé les 438 pages en quelques heures.
Rani est un roman d'aventures historique. Nous sommes au XVIIIème siècle, sous le règne de Louis XV. La France enchaîne les guerres (guerre de Succession d'Autriche, guerre de 7 ans, etc.), le peuple est mis à rude épreuve (impôts, famine...). En Inde se joue la conquête des territoires entre les Anglais et les Français.
Jolanne de Valcourt, fille d'un marquis et d'une gouvernante enchaîne des péripéties dignes des plus grandes héroïnes de roman d'aventures. C'est souvent un peu poussé à l'extrême mais on se laisse porter toujours plus loin. Le style de l'auteur y est pour beaucoup. C'est simple, c'est attrayant. Les enchaînements d'actions sont addictifs. On tourne malgré nous les pages pour connaître la suite et on se laisse emporter par un autre évènement.
Les descriptions de l'Inde nous invitent au voyage. Les personnages nous emmènent dans leur époque.

J'ai aimé le côté historique et je me suis laissée conquérir par cette nouvelle marquise...

" Il savait que cet instant d'éternité, suspendu dans sa fragile nacelle, au milieu du temps et de l'espace, ce moment à la fois intense et plein de sérénité, c'était le bonheur. C'était rare et fugace, à savourer faute de pouvoir le retenir..."

mardi 26 mars 2013

"La maison en petits cubes" de Kunio Katô et Kenya Hirata

"Dans une ville entièrement immergée, un vieux monsieur résiste encore et toujours à la montée du niveau de la mer. Chaque fois que l’eau atteint son plancher, il est obligé de bâtir une nouvelle maison par-dessus la précédente, si bien qu’au fil du temps son logis a fini par ressembler à une immense pile de petits cubes. Un jour, alors qu’il s’est encore une fois lancé dans la construction d’une nouvelle demeure, ses outils tombent tout au fond de l’eau. Il enfile sa combinaison pour aller les repêcher, et au fur et à mesure qu’il descend à travers ses anciennes maisons, de lointains souvenirs lui reviennent en mémoire…"

Tout d'abord, merci à Libfly et aux éditions nobi nobi! pour ce partenariat. 
J'avais lu beaucoup de critiques élogieuses sur ce livre et, n'ayant pas encore eu le temps de me le procurer, j'ai été ravie de la proposition de Libfly. 

Belle surprise en ouvrant le colis, la couverture est magnifique. Elle est à l'image de l'ensemble des illustrations du livre : des dessins doux, aux couleurs pastels.
Les enfants ont plongé dedans. J'ai du lire l'histoire au moins 5 fois la première semaine!
Leurs réactions sont à peu près celles-ci :
"Il a de la chance le monsieur de vivre dans cette maison."
"Oui mais c'est un peu triste quand même, il est tout seul au milieu de l'eau et sa femme est morte."
"C'est amusant de se souvenir de tout ce qu'il a fait."
"Et il a été heureux."
Je trouve qu'ils résument assez bien l'histoire. C'est à la fois triste et plein de doux souvenirs heureux. 
Un bel album pour parler de la mort, du souvenir et de la famille.
Le texte est simple et les illustrations le complètent grâce à tous ces petits détails que l'on repère au fil des lectures et relectures! 
Un album a découvrir et à offrir.

"La belle indifférence" de Sarah Hall

Sept histoires habilement composées, précises, sensuelles, nourries d'adrénaline, traversées par une sensation de violence sans cesse latente. » Helen Simpson, The Guardian
« Ces histoires nous prennent toujours au dépourvu, contrariant les attentes dramatiques les plus évidentes... et en deviennent ainsi d'autant plus dramatiques. Cette prose est magnifique. » The Times
« Les prouesses de l'écriture de Sarah Hall, déjà justement célébrées par le passé, sont d'autant plus perceptibles au fil de ce recueil. Elle évoque les lieux, les paysages, avec talent et sensualité... Les changements de narration d'une histoire à l'autre sont aussi maîtrisés que saisissants. » Jodie Mullish, The Telegraph
« Sarah Hall est une artiste au talent aussi considérable que concis. Chaque histoire est un bijou. Ainsi rassemblées, elles constituent un recueil au pouvoir extraordinairement sensuel. » The Sunday Times
."

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Christian Bourgois pour ce partenariat dans le cadre de Masse Critique.
La quatrième de couverture m'a attirée, ainsi que le fait qu'il s'agisse d'un recueil de nouvelles. Je n'ai pas l'habitude d'en lire.
Je suis un peu prise au dépourvu pour donner mon ressenti...c'est difficile d'expliquer ce qui se passe au cours de cette lecture. L'écriture de Sarah Hall est agréable et facile à suivre mais les histoires sont déconcertantes. Souvent très tristes, parfois dérangeantes et de manière générale assez noires. Je n'ai pas toujours compris où l'auteur voulait en venir...
J'avoue que j'aurai surement eu du mal à lire un livre entier mais les nouvelles étant assez courtes, elles m'ont entrainée pour aller toujours plus loin.
J'ai été touchée par la nouvelle "La belle indifférence" qui a raisonné d'une manière particulière pour moi. 
"L'agence" m'a amusée...mais c'est quand même un regard un peu particulier sur les femmes!

Sarah Hall, avec ces 7 nouvelles, nous emmène dans des univers très différents reliés par leur côté tragique.

samedi 16 février 2013

"La Ballade de Lila K" de Blandine Le Callet

"Une jeune femme, Lila K., fragile et volontaire, raconte son histoire. Un jour, des hommes en noir l'ont brutalement arrachée à sa mère, et conduite dans un Centre, mi-pensionnat mi-prison, où on l'a prise en charge. Surdouée, asociale, Lila a tout oublié de sa vie antérieure. Son obsession : retrouver sa mère, recouvrer sa mémoire perdue. Commence alors pour elle un chaotique apprentissage, au sein d'un univers étrangement décalé, aseptisé, où les livres n'ont plus droit de cité…"

Comme souvent, j'ai choisi ce livre pour sa quatrième de couverture mais sans lire de critique avant. J'ai donc été assez surprise de comprendre, au bout de quelques pages, que l'histoire se déroule dans le futur. Elle est pourtant tout ce qu'il y a de plus réaliste. On ne ressort pas indemne de la vie de Lila K. Difficile de raconter...c'est poignant et dure mais en même temps il y a beaucoup d'amour et la force du pardon.
 "J'oubliais qu'on m'avait confisqué ma maman. J'étais ailleurs, loin du monde, loin de moi. C'est parfois reposant de se perdre de vue."

Au delà de l'histoire de cette petite fille, Blandine Le Callet porte un regard très noir sur l'évolution de notre société : le clivage intra-muros/banlieue ("la zone"), la surveillance extrême, la censure, etc. Ce n'est pas très optimiste pour nos enfants... 
"Moi aussi, certains jours, j'aimerais que tout s'arrête : l'analyse de mes urines chaque matin au réveil, le passage au scanner chaque fois que je pénètre un bâtiment public, le contrôle de mes achats, les conseils des nutritionnistes, la convocation pour mes premières injections dans le visage, l'émetteur que Fernand me presse de faire implanter derrière mon sternum, et cette caméra qui tourne en permanence derrière le grand miroir."

Ses inventions imaginaires font parfois sourire et adoucissent un peu la dureté de ce récit : le chat arc-en-ciel, le gouvernement qui offre des sex-toys, etc.

Un livre intense et surprenant, si réaliste dans un décor futuriste.

"C'est cela, sans doute, faire son deuil : accepter que le monde continue, inchangé, alors même qu'un être essentiel à sa marche en a été chassé. Accepter que les lignes restent droites et les couleurs intenses. Accepter l'évidence de sa propre survie."

"Les démons de l'île Saint-Louis" de Peter Burley

"Mark, jeune journaliste anglais, vit son heure de gloire lorsqu’il fait tomber Simon Richards, grand patron milliardaire et corrompu. Vingt ans plus tard, la roue a tourné pour Mark, désormais divorcé, inactif et amer. Lorsqu’on lui propose de faire un article sur Sandrine Laperrière, fille du milliardaire Simon Richards, Mark pense saisir une opportunité rêvée pour retrouver son statut de journaliste reconnu. Il part à Paris où la riche héritière vit recluse et se lance alors dans une enquête pleine de dangers qui va faire vaciller ses certitudes passées…"

Une enquête qui ne déborde pas d'actions ou de grands frissons. Peter Burley ne révolutionne pas le genre et les personnages sont assez stéréotypés : le journaliste raté, la riche agoraphobe, le trafiquant chinois, le flic obsédé, etc.
Pour autant, le rythme se tient, facilité par une écriture simple et fluide. Ce n'est pas le genre de polar que l'on n'arrive pas à lâcher avant la fin, mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture et l'intrigue m'a beaucoup plu.

Merci à babelio et aux éditions Kero pour ce partenariat.

samedi 2 février 2013

"Absolution par le meurtre" de Peter Tremayne

"En l'an de grâce 664, tandis que les membres du haut clergé débattent en l'abbaye de Streoneshalh des mérites opposés des Eglises romaine et celtique, les esprits s'échauffent. C'est dans ce climat menaçant qu'une abbesse irlandaise est retrouvée assassinée. Amie de la victime sœur Fidelma de Kildare va mettre tout sur talent et son obstination à débusquer le coupable.

Une enquête policière bien particulière. On est en 664 et l'histoire se passe dans une abbaye, sur fond de polémique religieuse.  C'est inattendu, un peu déroutant au départ car il faut retenir (et réussir à lire!) les régions et les personnages ainsi que leurs pratiques religieuses. C'est donc un polar historique. On entre dans l'enquête en même temps que l'on plonge dans cette période de l'histoire religieuse.Le royaume de Northumbrie doit choisir entre les rites et coutumes de l'Eglise Irlandaise ou de l'Eglise de Rome. 
Une enquête bien ficelée et un livre très intéressant. Le choix du Roi de Northumbrie à la fin du débat n'est pas anodin pour l'évolution des pratiques religieuses.

Il me reste beaucoup d'autres enquêtes de Fidelma à découvrir.

jeudi 31 janvier 2013

Nicolas Vanier

Et pour finir sur mon rattrapage, l'auteur que j'ai le plus lu ces derniers mois : Nicolas Vanier!
Je n'ai pris que les romans...il va falloir que je m'attaque aux récits de ses expéditions.

"L'or sous la neige"

"1897. Matt, jeune paysan américain, décide de fuir la ferme familiale pour vivre l'aventure. Embauché sur un quai de San Francisco, il embarque sur un vapeur, direction le Nord. Il apprend bientôt le but de l'expédition : le Klondike, rivière inconnue d'Alaska qui va devenir l'objet de tous les fantasmes. On y a trouvé de l'or, beaucoup d'or?Happé lui aussi par cette folie, Matt affronte les montagnes hostiles et les courants déchaînés pour rejoindre cet eldorado. Et finit par se laisser conquérir, peu à peu, par les paysages sauvages du Grand Nord, qu'il apprivoise au gré de ses rencontres et de ses erreurs.Pourtant, le jour approche où Matt devra choisir entre l'or et ce pays sublime, qu'habite une jeune Indienne mystérieuse?"


 "Le chant du Grand Nord : le chasseur de rêve"

"Mis au ban de son village, le jeune chasseur indien, Ohio, part seul avec ses chiens vers la traversée des Montagnes Rocheuses."








"Le chant du Grand Nord : tempête blanche"

"Après avoir traversé les étendues gelées des montagnes Rocheuses, Ohio poursuit sa route vers l'est. Son amour pour Mayoké, sa compagne d'infortune, le porte. Au silence du désert de glace succèdent les cris, les pleurs et le sang : exaltant les rivalités entre tribus indiennes, Français et Anglais rêvent d'asseoir leur domination sur tout le continent."




 
"Solitudes blanches"

"Comme chaque année, Klaus, un jeune trappeur, va passer quelques jours dans la cabane de l’ami qui autrefois lui enseigna comment survivre dans le Grand Nord. Ce n’est pas son ami qu’il y trouve, mais la jeune Indienne qui devait devenir la bru de celui-ci. Parti après la mort de son fils, l’homme a disparu. Mais un pilote a repéré des traces de traîneau, loin au nord, là où ne vivent plus ni Indiens ni Eskimos, là où les trappeurs ne s’aventurent jamais. Klaus et la belle Indienne se lancent sur cette piste."


Chacun de ces livres est un dépaysement total. On part en traîneau pour de longues traversées dans le grand nord Canadien. Chaque livre est une histoire d'aventure dans des paysages magnifiques : les vallées et rivières au printemps, les immenses étendues blanches en hiver. Mais ce sont aussi des évènements historiques comme la conquête du Klondike à la recherche de l'or, l'invasion des territoires indiens par les blancs, qu'ils soient anglais, français ou américains, etc.
Nicolas Vanier met en avant la manière de vivre des indiens et des trappeurs, en accord avec la nature. Une question de respect et de ressenti. En parallèle, ils montrent les excès des blancs, l'appel de l'argent et leur incompréhension du territoire qui les entoure.
Nicolas Vanier a traversé plusieurs fois la Sibérie et l'Alaska. C'est un passionné d'aventure et de nature. Chacun de ses romans est imprégné de son vécu et de ses rencontres.
Pour finir, les chiens de traîneau tiennent une place centrale dans ses histoires. La relation du musher et de ses chiens est faite de respect et de compréhension mutuelle. Une grande histoire d'amour!
On se laisse embarquer avec lui sur son traîneau. Le style est simple, agréable...dur de revenir à la réalité pendant ces lectures.

Nous avons eu la chance de passer Noël au Camp Nicolas Vanier à Vassieux-en-Vercors, au milieu de nulle part! Nous avons passé le réveillon sous une yourte dans la neige et fait un baptême de traineau le jour de Noël. C'est un endroit magique que je recommande à tous les amoureux de la nature.

Suite!

On continue le rattrapage!

"Sukkwan island" de David Vann

"Une île sauvage du Sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin."

Âme sensible  s'abstenir! Je me suis laissée embarquer dans l'histoire de ce père et son fils. On comprend tout de suite que quelque chose ne tourne pas rond. Le père a tout raté de sa vie et tente de vivre une expérience unique avec son fils, à la fois pour lui prouver qu'il en est capable, mais surtout pour se prouver qu'il peut faire quelque chose de sa vie. C'est noir, c'est dérangeant... Pour autant, la première partie est rythmée et on suit, malgré nous, l'évolution de la situation en attendant le drame. Car, il n'y a pas à dire, on l'attend ce moment... On cherche, on suppose... et brusquement, on n'en reste sans voix, c'est bien pire que tout ce qu'on a pu imaginer.
J'avoue avoir eu beaucoup de mal à le finir. Je ne nie pas la qualité du livre mais il était un peu trop violent pour moi dans la deuxième partie.

"Une place à prendre" de J.K Rowling

"Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre...
Comédie de moeurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige.
"

En voilà un livre attendu...le premier livre pour adulte de J.K Rowling!! Je suis une grande fan d'Harry Potter mais j'ai réussi à aborder ma lecture en oubliant Poudlard et en espérant qu'elle serait capable de faire aussi bien dans un tout autre genre. Bilan : je suis conquise! J.K Rowling a réussi son passage de la littérature jeunesse à la littérature adulte, et de l'imaginaire au réalisme.
Elle peint la noirceur et l'égocentrisme de notre société avec beaucoup d'ironie et d'humour. J'avais parfois l'impression d'être dans un Desperate Housewives à la mode "petite bourgade anglaise".
Les amateurs d'Harry y retrouveront descriptions, détails et petites touches caractéristiques d'un style qui nous embarque dès les premières pages.
C'est parfois un peu poussé à l'extrême parce qu'avec tous ces personnages on retrouve tous les travers de la société...alors oui, dans un seul livre ça peu faire un peu beaucoup mais ça reste tout de même très proche de la réalité. J'ai été un peu dérangée par le nombre de personnages et j'ai fini par me faire une petite liste comme marque page pour retrouver facilement qui est qui!
Mais ce n'est qu'un petit détail, pour le reste elle m'a embarquée à nouveau...pari réussi pour moi! 
Et dois-je avouer que cela m'a donné envie de me replonger une énième fois dans les aventures d'Harry...???


"Le chat du Rabbin" de Joann Sfar

"Le Chat du Rabbin essaye de répondre à une question fondamentale : peut-on apprendre la torah à un chat, fut il doué de parole ?
La réponse est une fable savoureuse, d'une intelligence rare qui réjouira les amateurs d'Orient, de jolies femmes et de métaphysique.
"

Tout a déjà été dit sur le Chat du Rabbin..religion, tolérance, respect....une BD a mettre entre toutes les mains.Un ton humoristique, un dessin décalé mais criant de vérité.
Un vrai bijou.

mercredi 23 janvier 2013

Rattrapage...

Mon blog étant à l'abandon, je vais essayer de me rattraper un peu...
Voici quelques livres lus fin 2012.

 "Sexe, diamants et plus si affinités..." de Lauren Weisberger
"Emmy, Leigh et Adriana sont amies depuis six ans.
Belles, sexy, dans le vent, elles connaissent par coeur tous les endroits tendance de Manhattan. Pourtant, lors d'une soirée un peu trop arrosée, elles font un pacte qui va bouleverser leur existence : chacune des trois doit changer radicalement de comportement surtout à l'égard du sexe fort ! Mais si transformer une bomba latina en jeune mariée n'est pas une mince affaire, convertir une grande romantique au libertinage relève presque du miracle.
Quant à faire dévier du droit chemin une workaholic sur le point d'épouser l'homme de sa vie et de s'installer dans l'appartement de ses rêves, c'est carrément mission impossible ! Sauf que, c'est bien connu, la vie est pleine de surprises.
"

J'ai attaqué la rentrée avec ce livre histoire de rester un peu dans l'ambiance légère des vacances! Je me suis régalée comme à chaque fois avec Weisberger.


"La nuit a dévoré le monde" de Martin Page
"Quand les hommes se transforment en zombies, et qu'un jeune écrivain se trouve seul confronté à cette violente apocalypse, il n'est finalement pas si surpris. Depuis longtemps l'homme a fait preuve de sa décadence et de sa cruauté. Aujourd'hui, un pas de plus dans l'abomination a été franchi : il est devenu un monstre anthropophage. Face à cette nuit de cauchemar, tel Robinson sur son île, le jeune survivant s'organise."
Tout d'abord, merci à vendredi lecture qui m'a fait gagner ce livre et aux éditions Laffont.
Je ne vais pas tourner autour du pot, je me suis ennuyée ferme, j'ai mis un temps fou à arriver au bout. Je me suis forcée à finir en me disant "il finira bien par me plaire"....ba non...
D'après la critique, l'intérêt du livre n'est pas dans l'action (heureusement!) mais dans l'évolution du personnage, son dialogue intérieur et le regard qu'il porte sur son monde dévasté. Personnellement, j'ai trouvé ça plat et sans aucune originalité. 

Après cette déception, je me suis jetée dans "Le havre des morts" de Patricia Cornwell.

"À Dover, sur l unique base aérienne militaire US qui reçoit les soldats morts au combat, Kay Scarpetta se forme aux techniques révolutionnaires de l autopsie virtuelle. Elle est très vite mise à l épreuve : un jeune homme a été trouvé mort près de chez elle, à Cambridge. Crise cardiaque, selon les premières constatations. Mais comment expliquer qu il ait saigné après son arrivée à la morgue, sinon parce qu il était encore vivant ? Une radiographie en 3D révèle des blessures que Scarpetta n a jamais vues. Elle se trouve dès lors confrontée à un passé qu elle croyait enfoui et à un dilemme plus que complexe. Déterminée à conclure avant qu il ne soit trop tard, Dr. Scarpetta utilise les techniques de pointe apprises au Havre des morts pour confirmer ses suspicions."

 Je n'avais pas lu Patricia Cornwell depuis bien longtemps, j'étais pleine d'attente d'action et de frissons!
Et bien, me voilà déçue à nouveau. J'avais le souvenirs du suspens des livres précédents... Là je me suis ennuyée dans cette histoire où, certes on apprend beaucoup de choses sur les nano technologies, mais où on n'est jamais tenu en haleine. Une maigre poursuite en voiture au départ...une vague montée d'adrénaline à la fin...mais c'est tellement prévisible et bâclé que ça n'a aucun intérêt...

Fort heureusement, j'ai enchaînée avec "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer et Annie Barows

"Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique.

 Je savais que les critiques étaient bonnes mais n'avais rien lu de particulier à son sujet... J'ai donc découvert l'histoire en l'ouvrant. L'originalité du livre réside dans la succession de lettres entre les habitants de Guernesey et Juliet, et entre Juliet et ses amis. 
C'est simple, plein d'humour et en même temps il y a un petit côté historique. Qui connaissait l'histoire de Guernesey pendant la guerre??
Je me suis régalée, non pas de tourtes aux épluchures de patates, mais du charme de ce livre et de l'île.
Un vrai délice! 

"Marsupilami, Santa Calamidad" de Batem et Colman

 Aïe aïe aïe, pas de messages depuis août...il va falloir que je rattrape ce retard!!
 Commençons par le coin des petits!

"Houba ! Cap sur l'aventure ! Après son triomphe sur grand écran, le Marsu réintègre ses cases pour une nouvelle aventure trépidante, pleine d'humour, d'action et de rebondissements. Embarquez-vous pour un extraordinaire voyage dans le temps, à la recherche du Santa Calamidad, intrépide galion espagnol, parti à la conquête du Nouveau Monde. Un album 24 carats concocté par Batem et Colman."

Merci à Babelio et aux éditions Marsu Productions pour ce 26ème tome reçu dans le cadre de masse critique.
J'ai mis un peu de temps avant de pouvoir le lire...mon fils (8 ans) étant en permanence le nez dedans!! Il a découvert le marsupilami en BD et il a adoré. De son avis, c'est très drôle, le marsupilami est rigolo, les dessins sont jolis et l'histoire facile à comprendre! Voilà pour sa petite critique personnelle!
De mon côté je me suis délectée des jeux de mots et des clins d’œil comme celui sur la fin du monde.
L'ambiance et les dessins sont effectivement très bien réussis.
Une BD bien sympa à mettre entre toutes les jeunes mains...et les autres aussi.

Encore un grand merci de la part de mon fils qui me demande quand aura lieu la prochaine opération masse critique!! ça y est, il est accroc lui aussi ;-)