"Le fils interrompu n'est pas un roman, mais un témoignage. Ce sont les
pages du journal que l'auteur a tenu presque au jour le jour, pendant un
an, et qui lui a permis peut-être de survivre tandis que son fils de
quatorze ans, atteint d'un cancer, se mourait sous ses yeux.
C'est une longue errance entre l'épouvante et l'espoir, un cri d'amour qui, à travers la mort de l'être aimé et malgré l'horreur de cette mort, s'achève en un acte de foi.
Face à l'agonie de son fils, un père déchiré entrevoit ce que peut être la sainteté."
C'est une longue errance entre l'épouvante et l'espoir, un cri d'amour qui, à travers la mort de l'être aimé et malgré l'horreur de cette mort, s'achève en un acte de foi.
Face à l'agonie de son fils, un père déchiré entrevoit ce que peut être la sainteté."
Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture que je viens d'achever..c'est émouvant, dur, injuste. C'est aussi un grand message d'amour d'un père pour son fils et une belle leçon de courage et de lucidité d'un enfant qui affronte sa propre mort.
Malgré tout, l'écriture n'est pas limpide et il est parfois difficile de suivre le cours de ses pensées. Cela s'explique surement par le fait que ce n'est pas un récit mais un carnet écrit au jour le jour pendant un an.
Beaucoup de jours de douleur et de souffrance, mais aussi les souvenirs d'une famille unie et très entourée, d'une enfance heureuse trop tôt interrompue.
André Miquel et son fils Pierre ont la foi, ils s'y accrochent et y trouvent des réponses pour soulager leurs angoisses face à la mort inéluctable.
Je n'ai pas réussi à m'immerger dans cette famille comme j'ai pu le faire au travers d'autres témoignages.
Ce livre à 40 ans...et pourtant aujourd'hui encore, des enfants sont enlevés à leurs parents par ce fichu cancer...
"A l'infirmière, nous le savons maintenant, il a dit : "Qu'importe ce que je deviendrai? Tout ça servira pou d'autres."".
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