dimanche 4 décembre 2011

"La couleur des sentiments" de Kathryn Stockett

"Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée.

Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui ‘la élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.


Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.
"

Ça fait déjà un moment que je l'ai terminé mais je n'arrive pas à me lancer dans mon message...pas envie! Peut-être que tout à déjà été dit dans les nombreuses critiques comme ici sur babelio où l'on en trouve 114 !!
Je préfère n'en garder que quelques citations :

"C’est depuis la nuit des temps que les Blancs empêchent les Noirs de dire ce qu’ils pensent...

"Moi je m'occupe des bébés des Blancs, voilà ce que je fais, et en plus, de tout le boulot de la cuisine et du ménage. J'en ai élevé dix-sept de ces petits, dans ma vie. Je sais comment les endormir, les calmer quand ils pleurent et les mettre sur le pot le matin, avant que les mamans aient seulement le temps de sortir du lit. "

"J’ai envie de crier assez fort pour que Baby Girl m’entende, de crier que sale, c’est pas une couleur, que les maladies, c’est pas les Noirs. Je voudrais empêcher que le moment arrive –comme il arrive dans la vie de tout enfant blanc – où elle va se mettre à penser que les Noirs sont moins bien que les Blancs."

"J'en revenais pas de m'apercevoir que le monde était toujours là, qu'il s'était pas éteint comme ça, parce que mon garçon était mort."

"N’était ce pas le sujet du livre ? Amener les femmes à comprendre. Nous sommes simplement deux personnes. Il n’y a pas tant de choses qui nous séparent. Pas autant que je l’aurais cru."

Et une belle Histoire :
"- Aujourd’hui, je vais te raconter l’histoire d’un extra-terrestre. (…) Un jour, un martien plein de sagesse descendit sur la Terre pour nous apprendre une ou deux choses.
- Un martien ? Grand comment ?
- Oh environ deux mètres !
- Comment il s’appelait ?
- Martien Luther King. (…) C’était un très gentil martien ce Luther King, exactement comme nous, avec un nez, une bouche et des cheveux sur la tête, mais les gens le regardaient parfois d’un drôle d’air, et je crois qu’il y en avait qui étaient carrément méchants avec lui.
- Pourquoi Aibi ? Pourquoi ils étaient méchants avec lui ?
- Parce qu’il était vert."

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