mardi 26 mars 2013

"La maison en petits cubes" de Kunio Katô et Kenya Hirata

"Dans une ville entièrement immergée, un vieux monsieur résiste encore et toujours à la montée du niveau de la mer. Chaque fois que l’eau atteint son plancher, il est obligé de bâtir une nouvelle maison par-dessus la précédente, si bien qu’au fil du temps son logis a fini par ressembler à une immense pile de petits cubes. Un jour, alors qu’il s’est encore une fois lancé dans la construction d’une nouvelle demeure, ses outils tombent tout au fond de l’eau. Il enfile sa combinaison pour aller les repêcher, et au fur et à mesure qu’il descend à travers ses anciennes maisons, de lointains souvenirs lui reviennent en mémoire…"

Tout d'abord, merci à Libfly et aux éditions nobi nobi! pour ce partenariat. 
J'avais lu beaucoup de critiques élogieuses sur ce livre et, n'ayant pas encore eu le temps de me le procurer, j'ai été ravie de la proposition de Libfly. 

Belle surprise en ouvrant le colis, la couverture est magnifique. Elle est à l'image de l'ensemble des illustrations du livre : des dessins doux, aux couleurs pastels.
Les enfants ont plongé dedans. J'ai du lire l'histoire au moins 5 fois la première semaine!
Leurs réactions sont à peu près celles-ci :
"Il a de la chance le monsieur de vivre dans cette maison."
"Oui mais c'est un peu triste quand même, il est tout seul au milieu de l'eau et sa femme est morte."
"C'est amusant de se souvenir de tout ce qu'il a fait."
"Et il a été heureux."
Je trouve qu'ils résument assez bien l'histoire. C'est à la fois triste et plein de doux souvenirs heureux. 
Un bel album pour parler de la mort, du souvenir et de la famille.
Le texte est simple et les illustrations le complètent grâce à tous ces petits détails que l'on repère au fil des lectures et relectures! 
Un album a découvrir et à offrir.

"La belle indifférence" de Sarah Hall

Sept histoires habilement composées, précises, sensuelles, nourries d'adrénaline, traversées par une sensation de violence sans cesse latente. » Helen Simpson, The Guardian
« Ces histoires nous prennent toujours au dépourvu, contrariant les attentes dramatiques les plus évidentes... et en deviennent ainsi d'autant plus dramatiques. Cette prose est magnifique. » The Times
« Les prouesses de l'écriture de Sarah Hall, déjà justement célébrées par le passé, sont d'autant plus perceptibles au fil de ce recueil. Elle évoque les lieux, les paysages, avec talent et sensualité... Les changements de narration d'une histoire à l'autre sont aussi maîtrisés que saisissants. » Jodie Mullish, The Telegraph
« Sarah Hall est une artiste au talent aussi considérable que concis. Chaque histoire est un bijou. Ainsi rassemblées, elles constituent un recueil au pouvoir extraordinairement sensuel. » The Sunday Times
."

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Christian Bourgois pour ce partenariat dans le cadre de Masse Critique.
La quatrième de couverture m'a attirée, ainsi que le fait qu'il s'agisse d'un recueil de nouvelles. Je n'ai pas l'habitude d'en lire.
Je suis un peu prise au dépourvu pour donner mon ressenti...c'est difficile d'expliquer ce qui se passe au cours de cette lecture. L'écriture de Sarah Hall est agréable et facile à suivre mais les histoires sont déconcertantes. Souvent très tristes, parfois dérangeantes et de manière générale assez noires. Je n'ai pas toujours compris où l'auteur voulait en venir...
J'avoue que j'aurai surement eu du mal à lire un livre entier mais les nouvelles étant assez courtes, elles m'ont entrainée pour aller toujours plus loin.
J'ai été touchée par la nouvelle "La belle indifférence" qui a raisonné d'une manière particulière pour moi. 
"L'agence" m'a amusée...mais c'est quand même un regard un peu particulier sur les femmes!

Sarah Hall, avec ces 7 nouvelles, nous emmène dans des univers très différents reliés par leur côté tragique.